Parlons en premier lieu, de l'huile essentielle sans parler du fait qu'elle soit biologique ou non. Si le mot huile renvoie à un corps gras, ce n'est pas le cas de l'huile essentielle. Une goutte de n'importe laquelle d'entre elles déposée sur du papier va s'évaporer dans les airs sans laisser aucune trace. L'effet contraire se produit d'ailleurs avec les huiles végétales qui elles, portent parfaitement leur nom d'huile.
Une huile essentielle comporte en elle des centaines de molécules différentes. Certaines d'entre elles possèdent des propriétés bactéricides, d'autres sont antiseptiques... Toutes ces molécules combinées ou non offrent aux huiles essentielles un très large champs d'action. Les propriétés uniques de chacune ainsi que celles qu'elles se créent par combinaison font qu'une seule et même huile essentielle peut opérer sur différents champs. De plus, en fonction du lieu, du climat et de l'altitude auxquelles un même type de plante est cultivé, il en ressort une variété un tant soit peu différente.
Cependant, il faut toujours prendre en compte avant une quelconque utilisation des huiles essentielles, qu'elles sont très concentrées. Elles peuvent donc comme tout autre produit, si elles sont mal utilisées être dangereuses. On a pu constater des réactions allergiques voir des empoisonnements dus à une mauvaise utilisation des ces produits. Dans tous les cas, les huiles essentielles ne doivent jamais être ingérées pures.
Pour la partie biologique, il faut impérativement que les plantes destinées à la fabrication des huiles essentielles, soit cultivées de façon saine et sans pesticide. Il existe des chartes pour réglementer cette culture.
À noter que l'on doit la première utilisation du mot aromathérapie à René Maurice Gatelossé en 1928. Il a définit par ce mot l'utilisation, la science des huiles essentielles.